Le président d'un pays du sud-est asiatique fait venir une entrepreneuse en informatique émigrée à Los Angeles pour relancer l'économie. Celle-ci se fait accompagnée d'un maître en Feng Shui et d'un jeune homme au Q.I. impressionnant, à qui elle est redevable de son succès dans le commerce - dû au père du jeune homme, grand spécialiste du Feng Shui ; et qui ont tous deux des motivations personnelles bien précises. A peine débarqués dans le pays, un coup d'état se produit et le dictateur maintenant en place compte bien utiliser les talents en Feng Shui et en informatique de ses invités pour mettre en place son plan pour devenir le maître du monde.

Film d'action sans grand intérêt même si les combats restent sympathiques, l'ensemble est surtout dramatiquement pompeux. Visiblement doté d'un budget important, Tsui Siu Ming tente de dissimuler le vide de son scénario par des décors léchés et une photographie travaillée. Malheureusement, le sentiment de superficialité n'en ressort que plus. Filtres de couleurs, travail sur les ombres, majestueux décors crépusculaires, .. tout cela est bien beau mais quand la scène suivante tombe dans la comédie la plus idiote, on se demande à quoi cela nous mène. Visiblement à rien. Ce qui est certain, c'est que sans les scènes d'actions, Bury Me High n'est qu'une jolie coquille vide. Et même avec, d'ailleurs.

C'est peut-être le premier film Feng Shui - les incessantes référence à la géomancie chinoise deviennent très vite rébarbatives, mais son réalisateur ne semble pas an avoir appliqué les principes de base avant de réaliser son film. Un échec sur toute la ligne à réserver aux inconditionnels de Sibelle Hu.

© Septembre 2001