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Deathrow

DEATHROW

Joel Lamangan, 2000

avec Cogie Domingo, Jaclyn Jose, Archie Adamos, Richard Arellano.

Deathrow, c'est l'histoire d'un jeune garçon accusé du meurtre d'une riche vieille dame alors qu'il n'était que complice. Et le voilà donc condamné à mort. Tant bien que mal, il essaie de prouver qu'il est mineur pour échapper à la sentence, mais sans aucun élément prouvant ses dires. La vie de prison commence alors pour ce jeune garçon qui va avoir la vie dure. Deal, viol, meurtre et corruption seront son lot quotidien.

Autant le dire tout de suite, ce film philippin n'a d'originalité que son origine, les Philippines. On a le droit au sempiternel cliché du mythe de la prison. Cette prison qui ressemble dans le fond à une prison occidentale à la différence que chez nous il fait pas très chaud et que l'air n'y est pas mouate, du moins par la vision que l'on a grâce aux films de prison. Sans oublier que l'on peut se faire des amis quand même en prison, il n'y a pas que d'horribles truands à la libido trop présente.
Durant une bonne partie du film, on suit cet insupportable braillard et son vieux compagnon, un sympathique pépé. Ils vont attirer la sympathie d'une avocate alcoolique qui nous fera une petite performance mémorable d'actrice en dévoilant son alcoolisme et le fait qu'elle n'a pas pu sauver son défunt mari de l'injection des condamnés. Un grand moment mélodramatique.
Cependant une petite idée, toujours digne d'un captivant téléfilm du dimanche après-midi, nous montre le garçon et le pépé dans un flash-back où ils marchent à travers leur passé en tant que témoin de ce qu'ils ont fait auparavant. Une idée que l'on retrouve plusieurs fois dans le film. Mais voilà, le film continue dans sa lancée de clichés pour se terminer sur un happy-end puisque le jeune garçon est libéré.
Jeune garçon qui ne l'oublions pas est accusé à tort d'un meurtre, mais est quand même réélement l'auteur d'un vol avec effraction, et complice d'un meurtre. Mais bon... on n'en tiendra pas rigueur. De toute manière, ce film va tomber dans l'oubli aussi rapidement qu'un téléfilm larmoyant, alors...

2/5

© Tom.D Mars 2002