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Guinea Pig 3

GUINEA PIG 3 : He Never Dies (Za Ginipiggu 3 : Senritsu ! Shinanai Otoko / Guinea Pig : He Never Dies)

Kuzumi Masayuki, 1992

avec Satou Masahiro.

Faut-il en rire ou en pleurer ? Si l'objectif avoué de Guinea Pig 3 est d'être une comédie d'horreur, on se demande où est passé l'esprit de la série tel que l'avait defini Hideshi Hino. Certes, Android of Notre Dame montrait à quel point, en l'absence du créateur de la série, le niveau chutait dramatiquement. Guinea Pig 3 : He Never Dies a au moins le mérite de proposer des effets speciaux de meilleure qualité que son prédécesseur mais on reste bien loin du réalisme des deux premiers épisodes de la série.

Un homme désirant se suicider s'aperçoit qu'il ne ressent aucune douleur et qu'il ne peut pas mourir. Il s'amuse alors à se mutiler.
Le film n'est donc qu'une succession de mutilations et autres découpages plus ou moins convaincants. Malheureusement, le tout est enrobé par un humour plutôt idiot et grotesque - et finalement assez rare, et si l'équipe du film semble s'être grandement amusée pendant le tournage, le spectateur reste quelque peu sceptique - on est très loin des classiques du genre tel que Bad Taste de Peter Jackson. Les effets spéciaux sont assez moyens et en l'absence de toute mise en scène afin de les rendre plus crédibles, on est vite ennuyé par les plaisanteries de l'homme qui ne peut mourir même si ces dernières sont gore.

Certainement plus marrant à regarder entre amis que seul, Guinea Pig 3 laissera le spectateur partagé entre l'affliction la plus totale et la crise de rire - sans pourtant vraiment pouvoir déterminer si cela est dû à l'humour du film ou à son niveau exécrable.

 

© Février 2002