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Haunted Karaoke

HAUNTED KARAOKE

Billy Tang, 1997

avec Michael Tiu Dai Yue, Wayne Lai Yiu-cheung, Monica Chan Faat Yung, Jane Chung Chun, Yuen King Tan.

Attiré par le titre et encore plus intéressé après avoir découvert le nom du réalisateur (Red to Kill, Run and Kill), j'en attendais beaucoup de ce film. Mais, tout comme la série des Troublesome Night, Haunted Karaoke parvient difficilement à se hisser au dessus du niveau de son humour, à savoir celui de la ceinture.

Au cours de incendie criminel du New World Karaoke, vingt jeunes gens trouvent la mort. Un an plus tard, les victimes hantent le lieu, assoiffées de vengeance. Deux policiers vont découvrir ce qui se cache derrière les phénomènes étranges qui se produisent sur le lieu de l'incendie et vont venir en aide aux fantômes pour qu'ils se vengent.

Face à la difficulté d'effrayer le spectateur, les réalisateurs de Hong Kong préfèrent souvent le ton de la comédie, genre également plus rentable. Et si le genre a été établi il y a déjà un petit bout de temps, rien n'empêche de faire encore plus crétin (forcément, avec Wong Jing à la production, on n'atteint rarement des sommets d'intelligence et de subtilité). C'est donc un ramassis de clichés, préjugés sexistes et blagues vulgaires qui défilent devant nos yeux ébahis par tant de conneries. Entre les policiers débiles, les fantômes gentils et la chef de police sexy, on se demande quelle absurdité va nous sortir Billy Tang.

Le film vaut tout de même le détour pour ses dialogues percutants ("Oh ! Mes intestins !"), ses moments surréalistes (un ordinateur se transforme en chiottes !) ou tout simplement hallucinés (un fantôme trouve refuge la journée dans un tamagochi où il est nourri et fait sa petite crotte électronique grâce au possesseur de l'objet qui n'est autre que le petit ami du fantôme). Bref, si vous êtes un amateur de l'humour totalement débile (non sensique) cantonais, ce film est pour vous !

On notera également la présence de Yuen King qui, ancienne informatrice de la police devenue fantôme tout en continuant son boulot, nous offre un spectacle à tel point débile qu'il en devient comique. Visiblement elle s'est beaucoup amusée à tourner dans ce film. Outre les blagues habituelles chères à Yuen King (allusions sexuelles et allusions sexuelles), il faut la voir recouverte de noir des pieds à la tête pour échapper aux rayons du soleil : du grand art ! Sans oublier les dents (en plastique) pour faire plus effrayant. Pour être franc, c'est la seule actrice qui arrive à être convaincante avec un personnage qui justifie qu'il soit surjoué. Car les rires et cris forcés des autres tapent assez vite sur le système.

© Janvier 2001