HOROSCOPE I : the Voice from Hell

Steve Cheng, 1999

avec Athena Chu Yun, Chin Kar-Lok, Eric Wan Tin Chiu, Helena Law Lan, Pinky Cheung Man Chi, Lai Chun, Frankie Ng Chi-Hung, Yuen King Tan, Spencer Lam Seung Yi, Simon Lui Yu Yeung.

Décidemment, le fantastique/horreur un tant soit peu sérieux n'est pas le fort des réalisateurs de Hong Kong ! Après que Herman Yau s'y soit cassé les dents, c'est au tour de Steve Cheng avec cependant un peu plus de réussite (mais alors juste un peu).

Horoscope I reprend le bon vieux thème de la maison hantée (ici un appartement dans un HLM) avec un fantôme (une femme et sa fille) qui revient hanter les vivants afin de se venger de l'horrible mort qu'elle a subit (elle a été brûlée vive). Evidemment, il y a le personnage qui sert de vecteur au spectre, le méchant gentil et le gentil méchant.

Fade, sans saveur et d'une platitude catastrophique, voilà comment on pourrait décrire Horoscope I. Le seul aspect qui sauve le film est son sérieux relatif ainsi que le fait qu'il évite la fausse modernité (plaie des films de Hong Kong modernes qui tentent plus de ressembler à des clips de MTV qu'à des films de cinéma). Malheureusement, il manque cruellement d'originalité et de surprises. Même le passage en enfer est décevant voire carrément ridicule avec un fantôme rapeur de HK !

Le seul intérêt (s'il faut absolument en trouver un) est le présence de Athena Chu (The Blood Rules, Raped by an Angel 2), Pinky Cheung (Raped by an Angel 3) ainsi que de Yuen King (A Chinese torture Chamber Story, Raped by an Angel 4) qui comme d'habitude ne parle de sa voix rauque que pour débiter des choses salaces souvent relatives à des problèmes de taille de poitrines. Notons qu'on y retrouve également Helena Law, la doyenne des actrices de Hong Kong qui n'hésite pas à tourner dans des films de Catégorie III (The Untold Story 2) ainsi que Simon Lui, tout juste un peu moins lamentable que dans Troublesome Night.

Un film complétement raté en dépit de sa bonne facture et d'acteurs qui offrent des prestations correctes mais, comme beaucoup d'autres dans le même genre, dont on se demande comment on a pu faire une série.

© Décembre 2000