A la fin du 19ème siècle, Mitsu est rousse et pour cela elle a souffert toute sa vie. Accusée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis, elle est emprisonnée dans la prison de femmes de Nagasaki. Mais l'enfer ne fait que commencer pour elle en même tant qu'elle va peu à peu en apprendre plus sur les véritables coupables du meurtre.

Le problème de Hiroku Nagasaki Onnaro est de rester un peu trop superficiel à tous les niveaux et de trop s'attacher à l'histoire de Mitsu uniquement. Peu d'érotisme et surtout des séquences de torture qui sont loin d'atteindre ce que l'on a pu voir dans les films de Teruo Ishii, par exemple. On a donc l'impression d'avoir été trompé sur la marchandise, d'autant que la jaquette semblait en annoncer bien plus. On se lasse donc vite de ce quasi huis clos où des femmes se disputent puis s'entraident et où le sérieux rivalise avec un manque d'originalité évident - certains points sont malheureusement sous-exploités comme l'introduction d'une tueuse aveugle.
Le final, peut-être ce qu'il y a de mieux dans ce film, reste cependant très classique pour un film japonais - tout le monde meurt ou bien se retrouve dans une situation pire que la précédente.

Hiroku Nagasaki Onnaro est à conseiller aux fanatiques de films de prisons, et encore.

(1) Traduction littérale.

© Mars 2002