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Tomie

TOMIE

Ataru Oikawa, 1999

avec

Depuis le succès de la série des The Ring, un certain nombre de réalisateurs japonais se sont engouffrés dans le créneau du film d'horreur pour adolescents et à fort potentiel commercial. Tomie est le produit typique de cette vague de films d'horreur en provenance du Japon.

Après un accident de voiture, Tsukiko rêve d'elle couverte de sang. Au cours d'une séance d'hypnothérapie, elle en vient à évoquer le nom de Tomie. Or, il s'avère que plusieurs cas de disparition et d'homicide concernent des victimes toutes appelées Tomie. Peu après, une jeune fille fait son apparition sur le lieu de travail du petit ami de Tsukiko. Son nom est Tomie...

D'une platitude et d'une linéarité incroyable, Tomie ne parvient pas un seul instant à atteindre son but, à savoir horrifier le spectateur. Les personnages sont fades et l'histoire ne progresse qu'à petits pas, en restant sur des chemins balisés et sans aucun rebondissement. En tentant vainement d'instaurer un climat de tension, le réalisateur ne parvient qu'à ennuyer profondément le spectateur à force de non-dits et de silences et d'ambiance mystérieuse artificielle.

Tout le film est à l'image du personnage du policier dont l'originalité (toute relative) consiste en ses lunettes et son sempiternel sac-à-dos. Enlevez lui ces malheureux artifices et il ne reste qu'un policier de base.

Ce petit film d'horreur calibré et sans originalité peut certainement faire un bon film pour une diffusion télévisée aux jeudis de l'angoisse mais guère plus.