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Woman Revenger

WOMAN REVENGER (The Nude Body Case in Tokyo)

Au Yang Jun, ??

avec Elsa Yeung.

Visionné en version non sous-titrée pour la présence de Elsa Yeung (Golden Queen Commando et Pink Force Commando) et pour sa pochette attractive, Woman Revenger est un nanard de qualité qui a le mérite de nous faire visiter le Japon.

Après le meurtre de sa meilleure amie dans un onsen (source chaude) au Japon, notre héroïne dont je n'ai pas saisi le nom (Elsa Yeung) se rend de Hong Kong à Tokyo. Mais à peine arrivée, elle est prise en chasse par de mystérieux individus. Elle met la main dans un terrible engrenage et une puissante organisation mafieuse trempant dans la traite de femmes est bien décidée à l'éliminer.

Bon courage pour parvenir à la fin de ce film qui se traîne lamentablement. A vrai dire, Woman Revenger fait plus figure de documentaire touristique que de film. Tout est prétexte à de longues séquences nous faisant découvrir les magnifiques paysages du Japon et divers aspects de sa culture. Mont Fuji à plusieurs reprises, interminable passage sur la vie des jeunes à Harakuju - d'un kitsch rarement égalé, poursuites campagnardes, subtiles tortures, seppuku et onsen à gogo. La musique est à l'image du film, une sorte de gigantesque remix du pire des années 70-80, le tout mâtiné de sauce canto-pop dégoulinante de mièvrerie.
Les acteurs sont tous nuls et même la pauvre Elsa Yeung semble se demander ce qu'elle fait là ! D'ailleurs, dès qu'on lui laisse l'initiative, elle la prend et le film rebondit soudainement. On assiste alors à une dernière partie qui tranche radicalement avec le début. Après s'être fait piégée et éborgnée, la voilà qui décide de prendre les choses en main et gare au carnage. S'habillant de noir et ressemblant à s'y méprendre à Brigitte Lin dans Golden Force Commando (elle était à côté, elle doit bien savoir comment l'imiter), elle se place à la tête d'un groupe de femmes expertes en combat et aux tenus seyantes pour se venger des hommes qui les ont humiliées et blessées avant de prendre sa revanche sur le meurtrier de son amie.

Dommage qu'il n'y ait pas de sous-titrage. En faisant appel aux géniaux doubleurs français de Fantasy Mission Force, je suis certain que l'intérêt aurait été au moins doublé. Car pour ma part, je n'ai toujours pas compris pourquoi un homme se faisait violemment attaquer après avoir acheté deux boites de lait en poudre....

© Novembre 2001