Cinema Asiatique

Ne voulant pas m'arrêter en si bon chemin en dépit de deux déceptions, Zero Woman III finit par atterrir dans mon lecteur DVD. Et mon obstination a payé puisque cette séquelle est certainement la meilleure jusqu'ici - la série compte cinq épisodes.

L'agent Rei (Kumiko Takeda) qui doit éliminer cinq dangereux individus, se retrouve confrontée à un dangereux tueur. Mais ce dernier tombe amoureux de la belle qui semble bien éprouver un sentiment réciproque.

Bien que filmé à la DV, Zero Woman III est le premier de la série a réellement tenir ses promesses. Le rythme est soutenu et les scènes d'action ou de gunfights enfin convaincantes en dépit d'un budget apparemment serré. On a même le droit à quelques scènes de bondage avec un yakusa adepte du masochisme.
Mais le principal apport de Toru Shinohara est dans le personnage même de Rei. Ce dernier se voit dote d'un passé et le réalisateur donne une plus grande profondeur au personnage. On découvre ainsi que Rei est capable d'éprouver des sentiments humains tels le doute quant à son travail, l'amour, la haine ou le remords et non simplement destinée à se ballader à poil dans son appartement. Même si l'on ne verse pas dans la psychologie, le film gagne en consistance se qu'il perd en érotisme de pacotille.

Et si on considérait cet épisode comme le premier de la série ? Courage, plus que deux et c'en est terminé des Zero Woman !