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Rien qu'au titre, qui n'aurait pas envie de voir ce film ? Et on aurait bien tort de passer à côté d'un des tous meilleurs films de Cat. III. Sexe et violence, une vieille recette qui a fait ses preuves, simple et efficace mais Ô combien difficile à appliquer pour un résultat probant. Johnny Wang y est pourtant parvenu. Hung (Pauline Chan), une jeune chinoise du continent, a quitté son petit ami Sam (Alex Fong) pour épouser un homme riche de Hong Kong afin de le suivre là-bas. Mais après son divorce, endettée, elle est dans l'obligation de se prostituer dans une maison close où elle rencontre Ann (Rena Murakami). Pendant ce temps, Sam, professeur de gymnastique et ancien champion, se laisse convaincre par deux de ses amis de les suivre à HK. A peine arrivé, il s'aperçoit qu'il a été victime d'un traquenart et le voilà obligé de réaliser un faux braquage d'une bijouterie afin que le propriétaire touche l'assurance. Malheureusement, le braquage tourne mal et un touriste anglais est tué. Le propriétaire charge alors son fils, Billy (Billy Chow), de tuer les trois chinois. Seul Sam en réchappe et finit par retrouver Hung. Il tente de la sortir de la maison close tout en essayant d'échapper à Billy et ses hommes. Voilà pour ce qui est de la base de Escape
from Brothel. Car en réalité, de multiples petites
histoires viennent se greffer sur la trame générale, et
n'ont guère d'intérêt si ce n'est celui d'être
autant de prétextes à des scènes dénudées.
Ces dernières sont particulièrement nombreuses dans la
première partie où elles s'avèrent même souvent
très osées. Comme cette insertion d'une batte de baseball
à un endroit intime de l'anatomie féminine ou bien cet
affrontement de kung fu entre Billy est une européenne en tenue
d'Eve, qui finit violée... Un grand moment. D'autres scènes
se succèdent ainsi, avec apparition de nombreux personnages secondaires,
dont Stuart Ong et Ho Ka Kui, pour les plus célèbres. Mariant, pour notre plus grand bonheur, sexe, violence et une noirceur coutumière du genre, Escape from Brothel est, de plus, totalement dépourvu d'humour. Un grand film qui entre aisément au panthéon des films de cat. III. © Juin 2001 |